Athome Production
Paroles
Novembre 2024
(Tape encore, tape-tape-tape encore, cogne-la, tape encore)
J’tape dans ma tête, et retape dans ma tête
J’ai beau la cogner contre un mur
J’deviens fou, j’deviens fou, tape un 1 et tape un 2
Tape-tape dans ma tête
Cogne la tête, cogne-là, pour en chasser les idées (noires)
Tape dans ma tête, oui je tape dans ma tête
J’pourrais cogner contre un mur, mais je tape dans ma tête
J’tape 1 -2, j’tape 1-2, et retape dans ma tête
Tape-tape-tape-tape, tape encore, tape encore
C’est la fin de l’histoire ? D’accord
On tire sur le pianiste ? OK
Plus de reflet dans le miroir ? D’accord
Le dernier sur la liste ? OK
Mais qu’y a-t’il de plus lâche que partir sans adieux ?
Aujourd’hui seul sous l’averse,
Tel un pantin en détresse, sans complexe
Aussi éphémère qu’un Kleenex
Eliminé comme une erreur
Avec la touche DEL d’un ordinateur
Capable d'amour, peut-être, on ne voit rien
La joie et le bonheur, tout reste à l'intérieur
De ses tourments, ses peurs, on ne sait rien
La douleur est secrète dedans, qui maintient le feu et la peur
Pour elle, les mots d’amour ne sont pas essentiels
S’ils riment avec toujours, c’est un cadeau du ciel
Des traces très anciennes qui dansent devant elle
Qu’elle réduit en poussière, juste avant qu’elle s'endorme
(Tape encore, tape encore, tape-tape-tape encore bis, bis)
L’amour se barre ailleurs ? D’accord
Fini le compte à rebours ? OK
Il est mauvais le chanteur ? D’accord
Les cafards sont de retour ? OK
Mais qu’y a-t-il de plus laid que partir sans adieux ?
Comme un ami disparu sans laisser de lettre
Comme un chien errant délaissé par son maître
Ne rien attendre, rien attendre
Toutes les paroles étaient vides, Cupidon était candide
Tout comme les simples d’esprit
Auquel le royaume des cons est acquis
Si je pouvais seulement comprendre
Venue d’un monde polaire pour le pire et le meilleur
Aussi fragile qu’un roseau que le vent épuise
Elle fait souffler le chaud aussi le froid dans le cœur
Et s’envole comme un oiseau à la première brise
Toute offense est permise, puisque Dieu lui pardonne
Briser les âmes, attiser les flammes, on ne craint rien là-haut
Eviter le regard de ceux qu’on abandonne
Des souvenirs il ne demeure que quelques ronds dans l’eau
Après tant de saisons, tant de rires et tant de chansons
Les échos se perdent dans ma mémoire en coton
Mais quand la colère et la douleur seront effacées
Quand les regrets les pleurs auront disparus
Il ne restera que la douceur de vivre
Quand la colère et la douleur seront effacées
Quand la colère et la douleur seront effacées
Quand la colère et la douleur seront effacées
Quand la colère et la douleur seront effacées
Quand la colère et la douleurs seront effacées
Christian Fues
Octobre 2022